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Paris, le 25 avril 2001 - Numéro 2001-8
 
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  Brokerage online Français : 38,81% de taux de fidélité exclusif pour le site Consors.fr


Brokerage online Français : 38,81% de taux de fidélité exclusif pour le site Consors.fr

Gartner Group : révision à la baisse pour le B-to-B européen

Musique : chute spectaculaire des ventes de Singles. L'effet Napster a-t-il frappé ?

 

 


Le site consors.fr est aujourd'hui l'un des acteurs importants du brokerage online en France et il m'a paru intéressant, à l'aide des chiffres de BVA TFC Research, d'en dresser une image comportementale Internet.

Les chiffres qui suivent, issus du panel BVA TFC Research (panel de 18.000 internautes actifs surfant au bureau et à domicile) correspondent à la période du mois de mars 2001.

Sur le mois de mars 2001, le site Consors.fr a bénéficié d'un taux d'activité de 0,56% ce qui le place d'emblée dans le top 10 du brokerage online français (le taux d'activité est la résultante du taux de couverture du site en visites, pages vues et temps passé par les internautes par rapport à l'ensemble de la population des internautes français).


 


Un autre élément d'analyse comportementale important concerne le taux de fidélité EXCLUSIF des visiteurs d'un site, cette donnée d'analyse est en effet essentielle pour apprécier la façon dont le site à réussi à fidéliser sa clientèle propre.

Sur la période analysée, le pourcentage des visiteurs de consors.fr qui n'ont visité AUCUN autre site de broking online s'est ainsi élevé à 38,81% !

Ce relatif bon taux de fidélité se retrouve par ailleurs dans le nombre de visites effectuées en moyenne par chaque visiteur du site consors.fr qui s'établit à 15,6 visites par visiteur.

En ce qui concerne les taux de fidélité RELATIFS (les internautes ayant visité consors.fr et un ou plusieurs autres sites de broking online au cours du mois de mars 2001), 19,4% des internautes du panel ayant visité consors.fr se sont également rendus sur le site de bluebourse.com, 19,40% sur le site de fimatex.fr ou encore 17,91% sur le site mesactions.com.

La reconnaissance de l'eMarque consors.fr est également assez bonne puisque l'on constate dans les chiffres de BVA TFC Research de ce mois de mars 2001, que le rang d'apparition du site consors.fr dans les sessions de surf des internautes était de 5,57.

Cela signifie que le site consors.fr était donc en moyenne le cinquième site visité au cours d'une session de surf.

Un autre élément comportemental concerne la répartition horaire du surf des visiteurs de consors.fr

On retrouve ici la prédominance du surf aux heures de bureau en ce qui concerne cette population des visiteurs de sites de broking on line.
En effet, toujours sur la période du mois de mars 2001, 76,6% des internautes liés au site consors.fr ont surfé entre 8h00 et 18h59.

Source : BVA TFC Research

 
   
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   Gartner Group : révision à la baisse pour le B-to-B européen  
  


Selon le Gartner Group, le B2B mondial aura connu une croissance de 189% en 2000 par rapport à 1999 avec des ventes s'établissant à 433 milliards de dollars.

Gartner prévoit que la croissance du B2B mondial continuera de façon assez régulière avec des ventes annuelles estimées à :

  • 919 milliards de dollars en 2001.
  • 1,9 trillions de dollars en 2002.
  • 3,6 trillions de dollars en 2003.
  • 6 trillions de dollars en 2004.
  • 8,5 trillions de dollars en 2005.

Précisons que pour Gartner, les ventes B2B comprennent les ventes Internet, passées par EDI (Internet Enterprise Data Interchange), e-marketplaces, extranets ou toutes autres plate-formes mais en excluant toutefois les activités commerciales via des réseaux propriétaires.

Si les prévisions de Gartner pour le seul marché B2B européen montrent également une croissance soutenue, leur relative faiblesse par rapport au total de l'activité B2B fait réfléchir…

Gartner estime en effet que le B2B Internet européen s'est élevé à… 72 milliards de dollars en 2000 soit moins de 1% du total des transactions dans le B2B, on ou offline.

Si Gartner prévoit une croissance de ces chiffres de 159% en 2001 et une part de marché de 6% pour le total des transactions B2B Internet en 2005, on reste toutefois loin des prévisions effectuées voici un ou deux ans.

Gartner pense d'ailleurs que le véritable essor du B2B européen ne devrait débuter qu'en 2003, lorsque les grandes entreprises off line auront enfin réussi à faire migrer une partie de leur activité online via leur propres e-projets.

Traduction : pour les pures dot-coms, les temps à venir seront particulièrement difficiles.

 
 


En effet ces prévisions montrent que le B2B européen est loin d'être le sauveur des dot-coms en mal de chiffre d'affaires dans le B2C mais elles mettent également l'accent sur le fait que le décollage du secteur dépendra des e-projets des… grandes entreprises.

L'impact et l'avenir des dot-coms dans le B2B selon le Gartner Group resteraient donc limités à de la simple figuration.

Ajoutez à cela que si les dot-coms lancées en 2000 doivent attendre jusqu'en 2003 et plus pour commencer à rentabiliser leurs investissements, on peut penser qu'il va devenir de plus en plus difficile de trouver des capitaux risqueurs capables de financer à perte leur projets jusqu'à des échéances aussi lointaines.

Source : Gartner Group

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   Musique : chute spectaculaire des ventes de Singles. L'effet Napster a-t-il frappé ?  

 


Aux États-Unis, les ventes de Singles ont chuté de 46% en 2000 tandis que les ventes globales de musique chutaient de 14%.

Au niveau mondial, les ventes de musique ont baissé de 1,3% et se sont élevées à 36,9 milliards de dollars.

Cette résistance "globale" s'explique par le fait que les États-Unis ne représentent "que" 40% des ventes totales.

Si en Europe les ventes ont globalement progressé de 1,4% soit 11,18 milliards de dollars, elles sont en régression dans certains pays européens comme l'Allemagne, la France et l'Italie.

L'effet "Napster" et sites assimilés serait donc assez net selon les experts.

Avec 46% de chute sur les seuls Singles, il devient en effet difficile de trouver une autre explication valable.

Il faut dire que le produit "Single", une seule chanson, se prête particulièrement bien à la transmission entre fans via des plate-formes Internet de type Napster.

Le produit "Single" devenu trop simple et trop facile à copier/diffuser sur le Web devrait donc inciter les Majors à trouver des solutions de type abonnements forfaitaires pour essayer d'enrayer le phénomène.

Mais, comme je vous l'indiquais dans un précédent article (cliquer ICI) consacré à ce problème, la véritable question est désormais purement comportementale.

Si le Web nous a montré qu'il est particulièrement optimiste d'espérer changer rapidement les comportements d'achats des consommateurs, je pense qu'il est aussi utopique de croire que nous pourrons revenir un jour à un état "Pré-Napster".


Source : Reuteurs / Emarketer

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