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Paris, le 25 octobre 2001 - Numéro 2001-13
 
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  45% des américains utilisant des services financiers online sont d'accord pour que leurs comptes soient gérés par une seule entité.


45% des américains utilisant des services financiers online sont d'accord pour que leurs comptes soient gérés par une seule entité

Le potentiel du crédit hypothécaire online
en Grande Bretagne est estimé à
15 milliards de livres en 2006

 


L'étude qui vient d'être menée par Jupiter Financial Services semble montrer que la voie serait désormais assez bien ouverte à la consolidation online des comptes financiers des internautes.

Si les résultats de cette étude se confirmaient, les sites de broking online non adossés à une banque auront de plus en plus de mal à se défendre contre des concurrents "multicartes" et la réciproque serait également vraie pour les banques à canal unique.

En effet, il ressort de cette enquête que 45% des américains utilisant déjà des services financiers online ne seraient pas opposés à ce que leurs différents comptes (brokerage online, banque, crédits, assurances) soient gérés par une seule entité.

  


Reste que 55% des internautes de l'étude sont opposés à cette idée :


- 18%
craignent que cette institution financière unique puisse faire faillite...

- 11% ont peur d'être encore plus sollicités par cette institution financière unique pour se voir proposer d'autres produits.

- 11% considèrent que cela leur demanderait trop d'efforts de transférer leurs comptes.

- 8% ne veulent pas d'une institution financière unique car... elle en saurait trop sur eux !

- 7% sont opposés pour diverses autres raisons.

Au moment donc où l'on pourrait penser que le "tout en un" pourrait devenir "la" solution online, les financiers français eux ne croient plus à... la banque virtuelle en ligne.

Bernard Arnault est lâché par Dexia pour continuer à financer et développer Zebank.com et cherche un associé, BNP Paribas décide de ralentir le développement de banquedirecte.fr sans oublier Fortis et l'échec d'ebanking.com.

Les mêmes angoisses sont présentes chez les brokers online...

La solution pourrait donc bien être celle de l'institution financière unique : banque-assurance-broker.

Toutefois, elle ne sera possible que pour les plus grands groupes financiers et il faudrait déjà... qu'ils y croient !

Pour ma part, je pense que l'idée de vouloir créer des banques uniquement virtuelles était une erreur d'appréciation de base à un moment où l'internaute devient de plus en plus exigeant et souhaite au contraire pouvoir utiliser indifféremment le offline et le online.

Pourquoi en effet vouloir scinder ses activités entre tout virtuel et offline dans le cas d'une grande banque préexistante ?

Certes, les offres de rémunération des comptes à 4% voire 5% ne pouvaient être faites qu'aux seuls clients des entités virtuelles car il n'était pas question d'offrir ce type de service aux autres clients du réseau offline...

Pour autant, ces banques aux marques bien installées, rassurantes... avaient tout intérêt à profiter de leur position pour jouer la synergie on/off.

Au lieu de cela, certaines d'entre elles ont créé des entités indépendantes et virtuelles et de nouvelles eMarques (avec les dépenses marketing correspondantes) qui de plus rémunèrent à 5% les comptes de leurs clients.

Autre grossière erreur, dans le même temps où certaines rémunèrent leurs clients online, elles permettent aux clients du réseau offline d'accéder à leurs comptes online moyennant... une contribution financière !!!

Cette approche totalement contradictoire ne pouvait mener qu'aux résultats constatés et lorsque certaines banques comprendront que l'accès de l'internaute à son compte bancaire doit être gratuit pour que cette partie online puisse réellement se développer, beaucoup de chemin aura été accompli...

Car entre nous, un client qui effectue la majeure partie de ses opérations online au lieu de passer au guichet, cela n'améliore-t-il pas le coût de fonctionnement de la banque ?

Alors, pourquoi empêcher cette amélioration automatique des marges en facturant des frais d'accès online à ses clients ???

Voilà un mystère que je ne m'explique toujours pas...

Source : Jupiter

 
   
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   Le potentiel du crédit hypothécaire online en Grande Bretagne est estimé à 15 milliards de livres en 2006, à condition que...  

 


Aujourd'hui le crédit hypothécaire online ne représente que 2% du total du marché en Grande Bretagne, soit 3 milliards de livres sterling.

Forrester Research pense que ce chiffre pourrait être porté à 15 milliards de livres d'ici 2006, à condition d'utiliser toute la souplesse du Web pour proposer des produits "dynamiques".

Le crédit dynamique est en effet, selon Forrester, la seule solution d'avenir online pour réussir à toucher une clientèle jeune, éduquée et aux revenus élevés.

Le crédit dynamique se définit selon Forrester comme un crédit unique dont la taille doit être flexible ainsi que sa durée et le tout avec un intérêt variable.

Ce type de crédit permettrait donc aux emprunteurs de gérer au mieux leurs prêts, tout en leur donnant plus de contrôle et de choix.

Ceci pourrait aider, selon Forrester, à fidéliser une clientèle de plus en plus difficile à capter et stopper une érosion permanente des marges des établissements financiers qui ne se font plus concurrence que sur les taux d'intérêts, l'imagination n'étant plus au pouvoir...

De toutes façons, Forrester pense que seules quelques banques seront assez innovantes pour mettre en place ce type de produit en Grande Bretagne.

La société d'études précise enfin que ces banques innovantes devraient, grâce à ce type d'offres, prendre une avance qui sera très difficile à rattraper par les "building societies", entendez le monde "offline".

Source : Forrester.co.uk

 
   
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