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Paris, le 25 avril 2001 - Numéro 2001-8
 
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  Le retour en force du téléphone et une demande accrue pour des services… répondant à l'attente réelle du consommateur


Le retour en force du téléphone et une demande accrue pour des services… répondant à l'attente réelle du consommateur

Dot-coms : quand votre cash devient supérieur à votre capitalisation boursière !

 

 


D'après une récente étude de Jupiter Media Metrix, quatre fois plus de CEOs américains responsables de services d'eFinance online sont intéressés par la mise en place de nouveaux services type wireless que par l'amélioration de la convivialité de leurs sites Web actuels…

D'après James Van Dyke, analyste chez Jupiter, les fournisseurs de services financiers online sont donc plus préoccupés par le lancement de nouveaux services toujours plus high-tech que par l'amélioration de l'usabilité de leurs sites (voir à ce sujet mon article sur le m-commerce dans le numéro précédent d'eMarket).




 


Or, selon cette même étude de Jupiter Media Metrix, la qualité du service consommateur vient en tête des critères de choix d'un site financier pour 52% des internautes interrogés.


Seuls 7% des consommateurs considèrent les offres promotionnelles des sites d'eFinance comme étant un critère de choix important.

L'étude effectuée semestriellement par JD Powers, (Cf. article eMarket) et concernant les critères de satisfaction des clients dans le seul brokerage online donnait les mêmes proportions, tout en minimisant le critère du service au consommateur :

  • Le service client : 26%.

  • Information et formation des clients : 19%.

  • Intégrité/réputation du broker : 19%.

  • Qualité du process de traitement : 17%.

  • Usabilité du Porfolio de valeurs : 12%.

  • Honoraires / commissions : 7%

Or une nouvelle étude, cette fois-ci réalisée par la société Harris Interactive, confirme à mon sens cette tendance en indiquant que sur le dernier trimestre 2000, les internautes américains utilisant les services de brokerage online auraient plus utilisé… le téléphone qu'Internet pour passer leurs ordres d'investissement.

Cette étude, réalisée sur un échantillon de 2.900 personnes possédant un compte chez un broker online montre la part prise par le téléphone pour les produits suivants (attention ces chiffres correspondent uniquement aux produits effectivement achetés par les internautes de l'étude) :

  • Obligations de sociétés : téléphone 71% - online 11%.

  • IPO (Initial Public Offerings) : téléphone 55% - online 27%.

  • Bons du Trésor américains et municipaux : téléphone 43% - 9%.

  • Stock options : téléphone 41% - online 34%.

  • Marché monétaire : téléphone 41% - online 21%.

  • Fonds communs de placement : téléphone 41% - online 18%.

L'égalité entre le téléphone et le online ne s'est retrouvée, dans cette étude, qu'en ce qui concerne les valeurs mobilières : téléphone 40% - online 40%.

Ces chiffres, en provenance de différentes études mais bien concordants, sont à mon sens un coup de semonce en direction des sites d'eFinance. Ceux-ci doivent plus prêter attention aux attentes réelles de leurs visiteurs et clients.

Lors de notre prochaine conférence qui se tiendra le 31 mai à Paris en partenariat avec BVA TFC Research et l'association Brokers-On-line, j'aurai justement l'occasion de revenir sur tous ces aspects en m'appuyant sur des chiffres EXCLUSIFS issus du premier panel comportemental d'internautes recrutés à domicile et au bureau (18.000 internautes à ce jour).

Ne manquez pas cette occasion d'améliorer la performance de vos sites d'eFinance en vous inscrivant ici à cette conférence-événement.

Sources : Harris Interactive - Jupiter Media Metrix

 
   
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   Dot-coms : quand votre cash devient supérieur à votre capitalisation boursière !  

 


Avec 400 millions de dollars levés lors de son IPO, somme déjà considérable à laquelle vous pouvez ajouter l'argent injecté par ses investisseurs, stamps.com vient de réussir à rentrer dans un cercle encore assez fermé : celui des dot-coms dont la trésorerie est devenue supérieure à leur capitalisation boursière et ce, tout en affichant des résultats largement déficitaires.

Et lorsque je dis que les réserves de trésorerie dépassent allègrement sa capitalisation boursière, ce n'est pas une vue de l'esprit : 213 millions de dollars de cash pour 137 millions de dollars de capitalisation !

Vous me direz que le "cash burn rate" de la société devrait peut être remettre les choses à l'endroit.

Inutile non plus d'espérer un retour à la normale de ce côté là puisque stamps.com, après avoir licencié 72% de son personnel, ne brûle plus que 6 millions de dollars par trimestre et espère même atteindre l'équilibre en 2002.

En admettant même l'hypothèse que stamps.com ne puisse jamais atteindre l'équilibre et continue de "brûler" les mêmes 6 millions de dollars par trimestre, il lui faudrait donc… 35 trimestres pour en venir à bout !

C'est ce qui a "ému" Robert Chapman, actionnaire possédant près de 5% de stamps.com qui semble ne pas croire dans le business model de stamps et qui aimerait donc bien que la société reverse à ses actionnaires une partie de son cash…

La vie est décidément dure lorsque l'on est une start-up possédant trop de trésorerie !

Source : Industry Standard

 
   
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